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Tout d'abord il faut comprendre que sa généalogie familiale commence par soi, donc commencer par collecter son propre acte de naissance, pas un extrait, mais une copie intégrale.

Une loi en France protégeant l'accès aux données d'état-civil sur une période de 100 ans (sauf pour les décès), grâce à cet acte l'on peut demander celui de nos parents, ainsi que leur acte de mariage. Le cas échéant, leurs actes de décès. Idem pour les Grands parents, etc. jusqu'aux 100 dernières années. Ensuite, et cela commence à devenir intéressant, car l'on peut consulter librement, soit en mairie, mais plus généralement aux archives départementales ou sont versés un double des registres de plus de 100 ans. Là tout dépend des conditions d'archives, certaines sont microfilmées, et mettent à la disposition des chercheurs des lecteurs de microfilms, souvent reproducteurs, d'autres sont en cours de numérisation, mais d'autres sont encore sur papier.

Il faut savoir que l'utilisation d'une photocopieuse, d'un scanner ou d'un flash sont prohibés, ne pas prendre cela comme une interdiction privative que l'on peut jouer à enfreindre, mais penser que cela est uniquement dans le but de protéger les documents originaux, donc dans ce cas se munir d'un papier et d'un crayon, et relever à la main, ou mieux d'un ordinateur portable, voire d'un appareil photo numérique.

Ce faisant l'on peut aisément remonter par NMD (naissance, mariages, décès) jusqu'à la révolution, puis, par les BMS (Baptêmes, mariages, sépultures) suivant les endroits jusqu'au milieu du XVII eme siècle.

Ainsi l'on arrive très vite a 1000 ou 2000 personnes dans son arbre, mais l'on a simplement collectionné des noms, il faut peut-être penser a les faire revivre, c'est le meilleur hommage a leur rendre, d'autant plus qu'à ce niveau de recherche, ils nous sont devenus parfois plus familiers et plus proches que bien des vivants...

Les autres sources, servant à étoffer la vie de nos aïeux.

Tout d'abord, les actes notariés, consultables après 130 ans, contrats de mariages, acte de succession, de vente, inventaires après décès. Et plus on remonte dans le temps, plus l'on constate que nos ancêtres se rendaient fréquemment chez le notaire, parfois pour un simple prêt de quelques sous...

Ensuite, la carrière militaire, déjà par les archives de conscription, puis par le dossier militaire qui se trouve au SHAT (Service Historique de l'Armée de Terre, au château de Vincennes) ou au SHAM (pour la marine, au même endroit). On y trouve aussi les dossiers de pension pour les officiers, et pour leurs veuves. Ces dossiers nous informent en plus de leur physique et de leur niveau d'études. Renferment parfois des documents écrits de leurs mains, leur ascendance.

Les recensements de population, les listes électorales, les archives fiscales (il y a longtemps que les impôts existent :-(( , Sel, Gabelle, Taille etc.

Les archives médicales, de l'assistance, diocésaines, scolaires, judiciaires, etc., etc.

Ce qui fait que jamais le découragement ne peut nous terrasser, car il reste toujours des pistes a explorer.